Grands communs
Ce bâtiment est par sa taille la dépendance la plus importante du Domaine. Son plan en forme de H lui vaut divers surnoms : le H, le Grand H, les Communs en H.
A l’origine il renfermait divers services nécessaires au fonctionnement du Domaine : une vacherie, une laiterie, un salon pour prendre le lait, une cuisine et une salle à manger du personnel, une infirmerie pour les chevaux, une cuisine pour préparer la nourriture des animaux de basse-cour, une écurie pour les chevaux de travail…Il comprenait également de nombreux logements pour le personnel, de la simple chambre (plus d’une trentaine) à l’appartement le plus confortable.
Au fil du temps, l’usage du bâtiment a évolué : création d’écuries dans l’une des ailes, aménagement d’une sellerie, transformation du hangar central en remises…mais les logements du personnel ont peu changé.
Un hôpital de guerre à Randan
Zoom sur
Pendant la Première Guerre mondiale, à l’initiative d’Isabelle d’Orléans (1848-1919), comtesse de Paris, un hôpital militaire est aménagé dans les dépendances du château sous l’égide de la Croix-Rouge. Des photos inédites de cet établissement sont présentées sur les lieux même de la convalescence des poilus. Tout l’intérêt de l’exposition réside dans la confrontation directe du visiteur aux regards des blessés ainsi qu’à celui des bénévoles qui assuraient le fonctionnement de l’établissement. Afin que ce face à face soit encore plus troublant, certaines des images ont été agrandies à l’échelle humaine.
"Souvenirs d'un hôpital de guerre - Photographies". Exposition gratuite à voir sur les murs des Grands communs
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Maison de l’Inspecteur
Le bâtiment situé à l’entrée du Domaine est composé de trois parties distinctes. Un premier pavillon était occupé par la conciergerie au rez-de-chaussée et la lingerie à l’étage. Le corps central renfermait des buanderies au rez-de-chaussée et un séchoir à linge à l’étage. Le dernier pavillon était autrefois « l’hôtel » où logeaient les hôtes de passage quand tous les appartements du château étaient occupés.
Ce dernier pavillon deviendra dans la seconde moitié du XIXème siècle le logement réservé à l’Inspecteur qui administrait les 8 000 hectares de forêt que possédait la famille d’Orléans dans les départements de l’Allier, du Puy-de-Dôme et de la Creuse : forêts de Montpensier, Randan, Vic-le-Comte, Glaine, Lépaud…
Par extension, l’ensemble du bâtiment est aujourd’hui appelé « Maison de l’Inspecteur ».
Aujourd’hui la maison de l’Inspecteur abrite la billetterie et des salles d’exposition. On peut y découvrir une sélection de meubles et d’objets appartenant aux collections historiques du Domaine, notamment ceux qui ont été récemment acquis ou restaurés.
Les Orléans, grands propriétaires forestiers
Zoom sur
L’essentiel des revenus des Orléans provient de l’immense domaine forestier : 240 000 hectares, qui rapportent 6 millions de revenus annuels.
A cette époque, le bois est une ressource très utilisée pour se chauffer et pour construire, notamment des bateaux.
Les Orléans comptent ainsi parmi les plus grands propriétaires forestiers d’Europe. En achetant la forêt de Randan, Adélaïde et Louis-Philippe, agrandissent leurs propriétaires forestières en Auvergne (8000 ha en tout) et réalisent un placement financier.
